LA VÉNUS D'ILLE
D'après la nouvelle de Prosper Mérimée
Une Vénus en bronze a été découverte dans la petite ville d'Ille. Cette étonnante statue, d'une étrange beauté, hante les imaginations, déchaîne les passions, alors que se préparent les noces du jeune Alphonse de Peyrehorade et de Louise de Puygarrig.
AVEC
FÉLIX BLIN-BELLOMI
MARLÈNE GÉNISSEL
RÉMI GROSSET
SAMANTHA INTROZZI
CHARLES-HENRY LEROUX
CONRAD LEROY
MARINA OCÁDIZ
CHRISTOPHE TAVENEAU
AXELLE VIALA
ADAPTATION & MISE EN SCÈNE
ALEX ADARJAN
SCÉNOGRAPHIE
ANNA-CÉLESTINE BARTHÉLEMY
CRÉATION LUMIÈRE
JASON ABAJO
CRÉATION MUSICALE
YUTHOU-DIEGO HAK-LOPES
COSTUMES
ALBA FLEUTOT
MAQUILLAGE
MORGANE VANDÉ
NOTE D'INTENTION
Publiée en 1837, La Vénus d'Ille est un succès, un « chef d’œuvre », comme le dira l'auteur lui-même dans sa lettre à Madame de la Rochejacquelin. Dans la
prestigieuse Revue des Deux Mondes, la nouvelle est d'abord sujette à controverses, en raison de son thème fantastique. Mais près de deux siècles plus tard, la maléfique statue de bronze hante
toujours les imaginations. Adaptée à plusieurs reprises à l'opéra et à la télévision, le public ne s'en lasse pas.
Ce qui est bouleversant avec Mérimée, c'est que c'est déjà très contemporain, pas tant dans le langage mais dans les rapports humains, dans les émotions, dans les états de ces personnages : c'est un
condensé violent de passions et de folies. Si l'on n'est pas attentif, on peut passer à côté à la première lecture. Et il en faudra au moins trois pour se rendre compte de la fragilité cosmique de
l’œuvre. De leçons peut-être en retiendra-t-on une : les apparences sont trop souvent trompeuses. Dans ce monde de masques et de magiciens, on esquive le vivre ensemble. On ne vit pas avec les
autres, mais à côté des autres. Et parfois la réalité qui en découle ne correspond pas à l'image que nous nous en faisions. On maquille, mais à l'intérieur tout est pourri. On manipule autant qu'on
est manipulé, et sur son socle de bronze, Vénus n'en peut plus de rire.
Tout nous est raconté comme si, d'une certaine façon, l'Homme avait cherché à égaler les Dieux par sa science, par son savoir, par ses artifices, et que malgré ses meilleures inventions il n'y était
jamais vraiment parvenu. Comme si toute cette entreprise avait été vaine et n'avait servi qu'à l'éloigner encore plus de la perfection tant prisée. Alors Vénus n'est plus l'exécutrice mais la
providentielle messagère d'une nouvelle ère, d'un ouvel ordre mondial.
« C'est Vénus toute entière à sa proie attachée », hurlait déjà Racine.
PRESSE
LES ÉCHOS DU PUBLIC :
- « Un très beau travail d'équipe... Félicitations à vous tous et merci pour ce beau moment... À quand de nouvelles dates ? »
- « Faut y aller ! »
- « Mes chaleureuses félicitations car, pour ce que j'ai vu, l'esprit de Mérimée est totalement respecté. »
- « Super bien ! Félicitations à tous les artistes ! »
- « Magnifique spectacle, j'ai adoré ! »